Objectifs "terres" !

28 mai 2017

Objectifs "terres" ! | Fédération française de tennis

La terre battue est la surface de Roland-Garros, mais aussi, historiquement, celle du tennis en France. La FFT espère que de nouveaux courts vont bientôt fleurir dans ses clubs. Voici pourquoi.

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L'autre aspect primordial dans la volonté fédérale de promouvoir la surface, c'est bien sûr l’histoire du tennis français et le soutien des clubs affiliés. "Les clubs historiques français sont des clubs de ‘terre’, il ne faut pas l'oublier. C’est important de les mettre en valeur et que les courts en terre soient, pour eux, un réel atout", estime Gaël Bonnaire.Lorsque l’on parle de terre battue, les nuances sont importantes. Car il y a aujourd'hui plusieurs variantes. Il existe dans la nomenclature des surfaces, une famille "terres" composée de terres traditionnelles (françaises ou locales) ou de terres artificielles (chape dure, moquette, gazon)."Mais le dénominateur commun entre toutes les terres, c’est la brique pilée communément appelée "rouge" répartie sur l’ensemble de la surface ou revêtement, précise l’expert. En tout état de cause, qu’elles soient naturelles ou artificielles, les revêtements offrent des sensations semblables notamment en terme de glissance, rebond et vitesse."Comment donner envie aux clubs de se doter de nouveaux courts en terre battue en transformant par exemple d’anciens courts en dur ? D'abord en faisant la chasse à quelques fausses vérités. A commencer par le prix. A la construction, la terre traditionnelle est la surface la moins chère à mettre en place. Question maintenance, l’arrosage nécessaire est une réalité, tout comme le temps utilisable de la surface, limité si les courts sont en extérieurs (effet du gel sur la chape de calcaire). Pour Gaël Bonnaire, "des solutions existent pour réduire les contraintes et les coûts comme par exemple le bâchage des courts extérieurs et la remise  en état tous les deux ans des courts couverts."Le plaisir du jeu sur terre passera par un soutien des clubs "terres", par la promotion de la terre artificielle et par la sauvegarde de la terre traditionnelle."L’entretien des terres battues artificielles est moins contraignant et le temps de jeu utilisable est sensiblement plus long. C’est donc une bonne solution alternative. Mais nous devons aussi, en parallèle, soutenir les courts en terre battue traditionnelle. Car ils représentent aussi l’histoire, un label qualité de grande valeur. Nous voulons convaincre les clubs, mais aussi les collectivités, des bienfaits de la surface "Terre". Nous sommes à la fois dans un objectif de sauvegarde et de développement."L'objectif terres est donc lancé. En attendant les premiers résultats, la surface ocre va bénéficier pendant les semaines à venir de la meilleure promotion du monde…

Lire auss i: Hubert Picquier : "La terre battue c’est une culture, une histoire"