Nicolas Gianotti, Sea, Set and Sun, épisode 1

10 juillet 2023

La FFT lance un nouveau rendez-vous ! Chaque mois, Nicolas Gianotti, n°1 mondial de beach tennis, va nous raconter sa vie sur le circuit. Pour ce premier épisode, place aux présentations...

Nicolas Gianotti

25 ans

N°1 mondial

Carnet de bord, chapitre 1 :  Comment tout a débuté...

Passion sport

On va commencer avec une petite présentation, non ? Alors je suis né en 1998, en Martinique, mais à l'âge de un an, ma famille est partie vivre en Guadeloupe. J'ai deux frères, bien plus grands que moi.

J'ai commencé le tennis vers six ans. J'étais un jeune très sportif : j'ai fait du rugby, du foot, de la planche à voile... En fait, j'ai testé tous les sports que je pouvais, juste pour le plaisir. Le sport a toujours fait partie de ma vie.

© FFT

Le "petit Nicolas" était un fan de sports. Il l'est resté.

Mais j'adorais surtout le tennis et j'ai tout de suite été repéré par la ligue de Guadeloupe. J'ai joué au Marina Tennis Club pendant quelques années puis je suis passé à l'Amical Tennis Club.

Plus tard, j'ai même donné des cours là-bas, vers mes 17 ans. J'ai passé l'AMT (assistant moniteur de tennis) et j'avais aussi l'ambition de passer un DE.

De la même génération que Blancaneaux

En tant que bon joueur de la ligue Guadeloupe, j'ai joué les championnats de France jeunes à Blois tous les ans. Je me rappelle des catégories 13/14 ans, 17/18 ans. Mais je vais faire une confession... Je n'ai jamais passé un tour, ou peut-être une fois, en double !

La dernière année, dans ces championnats, j'étais classé 5/6 et j'ai joué à -15. En quelques jeux, c'était fini... En plus, ça se passait sur terre battue, et c'est simple : les seules fois où j'ai joué sur terre, c'était lors des championnats de France. Il n'y avait pas de terre battue aux Antilles.

Dans cette génération, j'ai croisé lors des championnats Geoffrey Blancaneaux qui était vraiment très fort. Il était au-dessus. Parmi les meilleurs, il y avait Ugo Humbert et un joueur qui s'appelait Wolfgang Olivier.

© FFT

Il y a quelques années, "Nico" disputait les championnats de France à "Roland".

La bascule

Vers 17 ans, j'ai ressenti une grosse douleur aux genoux : "des ménisques pétés". Des examens m'ont appris que je ne pouvais plus faire de sport avec des chocs violents. Conclusion : je ne pouvais plus jouer au tennis sérieusement.

Un jour, j'ai vu une affiche de beach tennis dans un club en Guadeloupe. Je suis allé tester avec un ami...  Et j'ai kiffé. Bon, au début, il faut dire la vérité, je ne jouais pas très bien. Depuis, je n'ai jamais lâché la raquette.

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Les genoux au quotidien

Étant donné l'état de mes ménisques, je ne peux pas faire du running ou jouer au tennis à haute intensité. En revanche, pas de souci pour le beach tennis, car il n'y a pas ces chocs et ces vibrations.

Pour garder la forme, je fais de la prépa en salle mais aussi du fractionné assez court, "10 10", "20 20", ou "30 30". Ne pas travailler le cardio n'est pas un problème car ce n'est pas une donnée importante au beach.

La suite au prochain numéro

Je vous donne rendez-vous le mois prochain. On parlera du circuit professionnel, de mon programme de l'été et... bien sûr de la place de n°1 mondial !