Dans cette rubrique, nous vous proposons de retrouver les souvenirs de médaillés français de tennis-fauteuil lors des différentes paralympiades. Pour cet épisode, nous avons interrogé Thierry Caillier, qui a décroché l'argent à Barcelone 1992 avec Laurent Giammartini.
"C'est ma seule participation à des Jeux donc les souvenirs sont très forts. Sur l'ambiance générale, on a été très bien accueillis par les Barcelonais, les bénévoles et les habitants. Ils nous faisaient toujours des petits signes de la main. Il y avait des queues pas possibles pour accéder aux sites des compétitions.
Les stades étaient pleins. On n'était pas habitués à ça, c'était impressionnant. Quand on a joué la finale du double avec Laurent Giammartini, toutes les tribunes ouvertes étaient remplies. J'étais à la fois galvanisé par l'ambiance et tendu, car il faut quand même montrer de quoi on est capable.
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la rencontre mais je me souviens de la balle de match. C'est une défaite... Mais d'un autre côté, on a donné tout ce qu'on avait à donner. On a joué quasiment trois heures de match face aux têtes de série°1. La logique était respectée mais nous n'avons jamais lâché. Et nous sommes repartis avec une belle médaille".
"Un rêve de participer"
"Je ne suis pas tellement déçu d'avoir perdu en finale. J'arrivais au bout de ce que je pouvais donner au tennis-fauteuil, je ne progressais plus. J'ai été dans les premiers joueurs de tennis-fauteuil en France, j'étais sur le circuit depuis une grosse dizaine d'années. Après Barcelone, j'avais 30 ans, la concurrence arrivait, je savais que ce serait mes derniers Jeux.
C'était un rêve de participer à ces Jeux. C'était la première fois où la discipline était inscrite officiellement. On a pu faire connaissance avec les autres membres des équipes de France. Et j'ai toujours ma médaille dans une boîte. Je la regarde de temps en temps..."
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