Alice Tubello : "Un rêve éveillé"

E.B.

20 mai 2024

23 ans, 442e WTA

Droitière, revers à deux mains

5 titres sur le circuit ITF (dont 3 en 2024)

Club : AS Montferrand (ligue Auvergne-Rhône-Alpes)

Entraîné par Virginie Vandermeersch et Thomas Enqvist (IBS Tennis Academy)

Roland-Garros : une participation aux qualifications (2023)

Au moment de joindre au téléphone Alice Tubello, cette dernière vient tout juste de terminer son oral de fin d’année dans le cadre de ses études en STAPS. L’Auvergnate, de retour à un très bon niveau après une blessure à l’épaule, évoque son immense joie de recevoir une wild-card pour le tournoi.

Comment s’est passé votre partiel ?

Joker (rires) ! Je n'ai pas eu trop le temps de bosser ces dernières semaines. Mais je pense que ça s'est bien passé dans l’ensemble.

Comment avez-vous appris la nouvelle de votre invitation à Roland-Garros ?

J'étais dans l'avion quand la liste est sortie ! Je l'ai découvert à l’aéroport de Francfort quand j'ai activé les données mobiles sur mon téléphone. J’ai eu du mal à réaliser tout d'un coup… Je savais qu'au niveau sportif, j'avais fait ce qu'il fallait faire. Mais il n'y avait rien d'officiel, rien de concret. Donc c'était surtout l'incertitude qui dominait. Mais c’est une grande joie de revivre un deuxième Roland-Garros dans de meilleures conditions.

Pourquoi « de meilleures conditions » ?

L'an dernier, je me suis fait opérer de l’épaule juste après le tournoi. Donc ça reste une sorte de souvenir assez sombre liée à cette édition... Cette année, je vais essayer d'en profiter encore plus.

Vous avez connu un début d’année très convaincant. Racontez-nous….

Je savais que je pouvais bien jouer mais je ne m'attendais pas à de bons résultats si vite. Je n’ai repris la compétition que fin janvier, sans trop de classement et de certitudes. Mais en enchaînant trois titres (Le Havre, Bujumbura, Sopo), une finale (Bujumbura) et trois demies (Hammamet, Monastir, Anapoima), je ne pouvais pas espérer de meilleur début de saison.

Les trois titres cette année ont été remportés sur terre. C’était une volonté de votre part de privilégier cette surface ?

Je ne voulais pas changer de surface suite à l'opération. Je reprenais tout juste et c'est traumatisant de changer de surface. J'aime bien le dur aussi mais je suis plus à l'aise sur terre donc privilégier la terre pour mon retour était un bon choix je pense.

Quels souvenirs gardez-vous de Roland-Garros l'an dernier ?

Quelque chose d'immense, un rêve éveillé de découvrir comment ça se passe. Car c'était vraiment ça : la découverte de tout, puisque je n'avais aucune idée de la façon dont les choses se passaient sur un Grand Chelem. Je n'en garde que des bons souvenirs si ce n'est la blessure. J’ai hâte de retrouver les courts de Roland-Garros avec plus de certitudes