Le 8e Prix Denis-Lalanne Trophée Roland-Garros sera décerné le 29 septembre. Il sera l'occasion de rendre un hommage appuyé à Denis Lalanne, disparu en décembre 2019,
Le Prix Denis-Lalanne récompense le meilleur article écrit en salle de presse pendant le tournoi de tennis de Roland-Garros. Il est ouvert à tous les journalistes s’exprimant en langue française. Il réunit chaque année un jury prestigieux partageant le projet de la Fédération Française de Tennis : saluer encore, au siècle de l’audiovisuel, l’irremplaçable talent de la presse écrite et faire de Roland-Garros l’un des premiers porte-drapeaux de la francophonie.Toutes les informations sont à retrouver sur le site https://www.prix-denis-lalanne.com/Cette année, la présidente du jury est Céline Géraud et l'invité d'honneur est Philippe Labro.
Le coeur gros…"Le Prix Denis-Lalanne a le coeur gros. Lancé il y a huit ans par la Fédération Française de Tennis pour soutenir ce que nous appelons « l’irremplaçable talent dela presse écrite », le Prix Denis-Lalanne a perdu son inspirateur et l’homme qui lui donna son nom — notre cher Denis, décédé le 7 décembre 2019 à l’âge de quatrevingt-treize ans. Comment ne pas reconnaître que notre surprise et notre peine ont été grandes ? Nous imaginions, à le voir si solide, si passionné et si pugnace à la table des jurés, qu’il deviendrait centenaire. Hélas, comme dans ce dernier roman qu’il venait juste de publier, et qui lui valut une ultime récompense de l’Académie française, le grand arbre qu’il était s’est affaissé. La langue française, la langue du sport, la langue du rugby et du golf (deux autres sports sur lesquels il a beaucoup,beaucoup écrit), la langue du tennis, la langue de Roland-Garros étaient orphelines.Denis Lalanne, que j’ai eu tant de bonheur à rencontrer et côtoyer, incarna tout cela : le chantre d’une belle langue française capable de toucher juste et donc d’émouvoir, comme une balle sauvée in extremis et renvoyée du fond de court… Dans son regard attendri à l’évocation du passé, je compris combien l’art de l’écritureperpétue toujours celui du geste des champions. Ce qui était, m’expliquait-il, défendre la grande famille de la presse écrite puisque c’est elle qui a conté, dès l’origine, l’histoire de Roland-Garros. Action patrimoniale. Action puissamment francophone. Avec Denis, nous étions bien d’accord là-dessus."Adieu Denis. Merci pour ce regard unique que tu portas sur le tennis. Tu siégeras à jamais au Jury du Lalanne. Les grandes plumes ne s’envolent jamaiscar elles sont encrées dans nos mémoires", devais-je écrire en apprenant sa disparition.C’était un grand homme. C’est un hommage. Et c’est un engagement."Bernard GiudicelliPrésident d’honneur du Prix Denis-LalannePrésident de la Fédération Française de Tennis