La Coupe Davis, les victoires de Pauline Parmentier, de Corentin Moutet, mais aussi de Gabriel Petit... Le ciel était tout bleu ce week-end !
Coupe Davis : le rêve bleu se poursuit
Trois victoires toutes plus belles les unes que les autres pour continuer à rêver à un doublé forcement historique. Ce week-end, dans l’enceinte nordiste du stade Pierre-Mauroy, l’équipe de France s’est qualifiée pour la finale de la Coupe Davis après avoir terrassé l’Espagne. Benoît Paire (premier match, premier succès !), Lucas Pouille puis le duo Nicolas Mahut / Julien Benneteau… tous ont apporté leur pierre à l’édifice, pour une victoire sans contestation face à une équipe espagnole certes privée de Rafael Nadal, mais qui possédait tout de même deux joueurs dans les 25 premiers mondiaux.
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Et maintenant la Croatie…. Pour s’offrir une deuxième Coupe Davis de suite (ce que les Bleus n’ont pas réalisé depuis 1931-1932 !), il faudra écarter en finale la bande à Marin Cilic, vainqueur des Etats-Unis dans l’autre demie.
Parmentier sort de sa boîte
Etonnante saison que celle de Pauline Parmentier. En grande difficulté en début d’année, la Nordiste avait rebondi en avril avec deux matchs prometteurs en Fed Cup, suivi d’un titre plein de panache à Istanbul. Peu à son aise ces dernières semaines (quatre tournois, quatre éliminations au premier tour), "Paupau" a pourtant brillé en décrochant la victoire à Québec, à l’occasion de la Coupe Banque Nationale (un tournoi WTA International). Une superbe victoire dans la "Belle Province" canadienne, acquise après un dernier duel remporté contre l’Américaine Jessica Pegula (7/5, 6/2). La promesse d’une fin de saison en boulet de canon ?
Moutet, bleu costaud
Le ciel était bleu azur au Challenger d’Istanbul. Trois tricolores dans le dernier carré – Antoine Hoang, Corentin Moutet, Quentin Halys – et les deux derniers qualifiés pour le duel final. Lors de ce dernier, c’est Corentin qui s’est montré le plus solide, s’imposant en deux manches (6/3, 6/4). Côté palmarès, le jeune Parisien décroche son deuxième titre en Challenger après Brest l’an passé. Côté classement, il se rapproche un peu plus du fameux Top 100 (105e ce lundi).
Gabriel Petit, lui, s’est tout simplement offert une première ! Au Future "15000$" de Monastir, le Français de 23 ans, tête de série n°2, a ouvert son palmarès sur le circuit professionnel. Finaliste malheureux à Kuala Lumpur en juillet, il a cette fois saisi sa chance, en dominant pour la gagne le Namibien Sinclair (7/6[5], 7/6[4]).
Toujours à Monastir, Victoria Muntean, tête de série n°1, a rallié la finale. Mais elle a cédé face à l’Espagnole Lazaro. Quant à Grégoire Jacq, il était tout proche d’un joli coup à Mulhouse. En Alsace, le Français a réussi à écarter en demie la tête de série n°1, le Belge Heyman. Mais il n’a pas pu se défaire de l’Espagnol Artunedo, vainqueur de la finale (7/6[6], 7/5).
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