Qualifiée pour le 2e tour des qualifications, la joueuse de Montpellier est très heureuse d'avoir vécu une journée au dénouement heureux à Roland-Garros.
Bravo, Tessah pour cette belle victoire. La fin de match a été compliquée. D'autant que votre histoire personnelle avec Roland-Garros n’a pas toujours été très simple…
Je suis hyper, hyper contente d’avoir gagné ! La dernière fois que j’ai gagné un match à "Roland", c’était déjà au premier tour des qualifs, je devais avoir 15 ans. En 2016, j’ai même pris 6/0, 6/0... Donc je suis soulagée de m’en être sortie cette année. L’an dernier, j’avais perdu avec deux balles de match. Là, c'est que du bonheur.
Quand vous avez le double break dans le dernier set, à quoi pensez-vous ?
Je mène 3-0 dans le troisième. L’an dernier, je menais 5-0 avant de perdre. Tout m’est revenu et j’avais peur de cramper, comme l’an passé. C’était un match... de tension. C’était surtout une bagarre contre moi-même. Les enjeux et tout ce que j’ai vécu ici m’ont hanté. Je suis contente car j’ai réussi à surpasser ça. Et en plus il y a la victoire derrière.
Ce Roland-Garros représente-t-il un nouveau départ ou êtes-vous dans une progression constante ?
C’est un peu un nouveau départ. Je suis revenue avec mon père, après plusieurs années de pause. Il veut changer pas mal de choses dans ma façon de jouer et de penser. Cette victoire reflète le changement que je veux apporter à mon état d’esprit.
Que s'est-il passé dans votre tête au moment de conclure ?
J’ai pensé au même scenario que l’an dernier. J’avais juste envie de tout donner. Alors que je m’en souviens, l’an passé, j’étais un peu plus dans l’attente, du style "ça va aller c’est bon...". Aujourd'hui, je voulais que ce soit vraiment là, maintenant.
