Depuis hier mardi – et ce jusqu’à vendredi – se tient à Poitiers le stage national des CTR (cadres techniques régionaux). Focus sur cette première journée inaugurale.
Acteurs de la politique sportive fédérale sur le terrain, la quasi-totalité des CTR (53) sont réunis à quelques encablures du Futuroscope de Poitiers (Vienne) pour trois jours et demi d’échanges et de partage.
Organisé et encadré par la Direction Technique Nationale, ce stage demeure un rendez-vous récurrent depuis plus de 40 ans. Le dernier, organisé à Nice, remontait à 2020. Cette première journée a notamment vu une succession d’interventions, à chaque fois ponctuées d’échanges avec l’assistance.
Un lieu qui n'a pas été choisi au hasard
Le Directeur Technique National Nicolas Escudé a ouvert le bal et s’est dit ravi de "pouvoir vous (les CTR, ndlr) réunir ici à Poitiers", déclarant que "c’est forcément un moment important pour nous tous dans la façon dont on va pouvoir aborder l’organisation, le fonctionnement et le management de la DTN".
Le choix du lieu de ce rassemblement n’est pas un hasard, a-t-il confié : "D’une part, mon passage au Pôle France de Poitiers a été capital dans l’évolution de ma carrière car j’y appris et compris beaucoup de choses ; d’autre part, Poitiers a sorti nos meilleurs joueurs français, car ici, il y un savoir-faire, des infrastructures et de l’humain".
Il a aussi tenu à rappeler que ce stage a été construit avec les CTR Coordonnateurs (CTRC), mais aussi avec le département des territoires et le département des moins 14 ans sur une dominante : la formation du joueur.
Enfin, il a conclu son propos introductif en martelant les trois maîtres-mots devant accompagner ce stage : communication, partage et échanges.
Ukraine, haut niveau et tennis féminin au programme
De son côté, et en préambule de son intervention, le président de la FFT Gilles Moretton s’est attardé sur la mobilisation de la famille tennis pour aider les joueurs et joueuses ukrainiens, en détaillant le mode opératoire.
Ensuite, après avoir évoqué les actions entreprises depuis le changements de gouvernance, un an auparavant, il a demandé de la cohérence de la part des équipes dans l’entrainement des moins 14 ans, évoqué le tennis féminin en fixant un objectif, à savoir entraîner 580 jeunes filles de 7-8-9 ans d’ici septembre 2022, puis souligné que le degré d’exigence dans la formation doit être élevé.
Pour sa part, Eric Largeron, vice-président de la FFT chargé de la compétition, est revenu sur sa fonction en tant que référent de la DTN. Si la partie haut-niveau est assurée par le président, son rôle à lui consiste notamment à faire lien entre la DTN, les CTR et les élus (ligues et comités).
Enfin, la journée s’est conclue par le début de présentation de la vision stratégique de la DTN à 2024, intitulée “Le haut-niveau : pour un nouvel élan collectif”, effectuée par Nicolas Escudé.
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