Semaine de tests intensifs au CNE

23 septembre 2022

Pendant une semaine, les joueuses et joueurs s’entraînant au CNE ont passé une série de tests physiques et médicaux.

Bilans ophtalmologiques, dentaires, cardiaques ou psychologiques, tests physiques en tout genre… A l’occasion de la rentrée et de l’arrivée de nouveaux joueurs, les équipes médicales et de préparation physique du Centre National d’Entraînement avaient prévu toute une batterie d’examens pour faire le point sur les capacités et progrès de chacun dans divers domaines.

Arthur Cazaux lors des tests de vitesse effectués au CNE cette semaine.

VMA, sprints, tests de puissance ou d’endurance… Ils ont tous été poussés dans leurs retranchements sur chaque exercice. A l’image de Diane Parry que nous avons suivie lors d’un test 6-24 sur un vélo.

L'exercice : 10 répétitions de sprints de 6 secondes à résistance maximale entrecoupés de 24 secondes de récupération.

L'objectif : conserver une puissance moyenne plus ou moins constante au fur et à mesure des répétitions.

"C’est super dur ! Avec les répétitions c’est de plus en plus difficile car on est de plus en plus essoufflé, confiait la Boulonnaise qui a pourtant plutôt bien réussi l’exercice. Je crois que j’ai fait un peu mieux que l’an dernier. Les premières fois on est un peu stressé car on a envie de bien faire. Et j’ai l’impression qu’année après année je vis mieux les choses. Cette fois j’arrive d’une période de tournois donc je ne suis pas forcément entraînée sur tous ces tests-là, que ce soit vitesse ou endurance, mais c’est bien de voir où j’en suis et de voir le travail qui nous reste à faire pendant la période foncière."

Diane Parry en plein test, poussée par les encouragements de Paul Quétin.

Une impression confirmée par Paul Quétin, entraîneur national, coordinateur de l’entraînement physique au CNE, qui l’a poussée tout au long du test.

"Diane sort d’un grand cycle de compétition donc on n’est pas dans une période caractérisée par de l’entraînement. Mais ça nous donne des repères. Quand on attaquera la période foncière, cela nous permettra de développer des qualités avec des objectifs extrêmement précis sur le plan physique."

Comme Diane, toutes les joueuses et joueurs présents au CNE cette semaine-là ont suivi ce programme de tests. "C’est sympa qu’on le fasse tous ensemble la même semaine, a commenté Diane Parry. On se succède sur les tests, on s’encourage car on passe les uns après les autres donc ça crée une émulation, une certaine solidarité."

Giovanni Mpetshi Perricard lors d'un test musculaire sous les yeux du préparateur physique Sébastien Poublet et de Sean Cuenin, Kyrian Jacquet, Geoffrey Blancaneaux et Harold Mayot

"On a souhaité regrouper les tests pour tout le monde sur une semaine en début d’année. Cela permet aux entraîneurs physiques et à l’équipe médicale d’avoir des repères, notamment pour tous les jeunes qui ont intégré le CNE récemment, poursuit Paul Quétin. On aura d’autres occasions dans l’année de repasser certains tests après avoir effectué une période de travail spécifique pour mesurer les progrès effectués dans ce domaine en particulier."

Des données analysées et comparées d'un test sur l'autre

Les résultats de ces différents tests, tous analysés informatiquement ensuite, seront reportés dans les dossiers des différents joueurs."Ça donne des orientations dans le programme. Même pour ceux qui sortent d’une période de compétition, on se rend compte qu’ils ou elles ont réussi à entretenir certaines qualités, même en tournois et d’autres pour lesquelles certaines qualités peuvent baisser un petit peu car la compétition n’entretient pas toutes les qualités physiques. La force maximum, la force explosive, les qualités de détente ou la vitesse pure sont des paramètres qu’on n’entretient pas forcément en match par exemple. Cela nous aidera à mieux préparer la période foncière par exemple."(Au CNE, Amandine Reymond)

Comme les autres joueurs du CNE, Diane Parry a multiplié les tests physiques pendant une semaine.