RG18 : Une journée particulière

28 mai 2018

Michel Lafont, président de l’ASPO Brive (Corrèze, Ligue Nouvelle Aquitaine), avait été tiré au sort parmi les présidents de club, dont c’était la traditionnelle journée en ce premier lundi du tournoi, pour vivre Roland-Garros de l’intérieur. Interview.

Pour commencer, racontez-nous votre rapport au tennis…

Je m’y suis mis à 35 ans, après le football. J’ai rejoint le petit club (ASPO Brive, Ligue Nouvelle Aquitaine) qui était à 150m de chez moi. C’était idéal, évidemment. C’est un club cheminot mais qui était ouvert à tout le monde. J’ai commencé à jouer. Ça m’a plu et j’ai obtenu rapidement mon premier classement à 30/1. Je suis ensuite monté jusqu’à 15/3 et j’ai même participé, ici à Roland-Garros, aux championnats de France +50, + 60 et + 65 ans. J’ai la chance de venir d’une petite ligue où l’on pouvait être qualifié facilement (rires).

Quand avez-vous coiffé la casquette de dirigeant ?

J’ai d’abord joué en Corporatif et c’est au moment de ma retraite - j’étais cheminot - que j’ai basculé. C’était il y a 19 ans. J’ai commencé par m’occuper de l’école de tennis. Pour moi, c’est la plus belle chose que l’on peut faire. Je suis donc devenu éducateur. Ensuite, comme personne n’a voulu reprendre le club, je me suis investi.

Vous devez être un habitué de la journée des présidents de club

Absolument. Il m’est arrivé d’en manquer mais très rarement. C’est très agréable.

Quand avez-vous appris que vous aviez été tiré au sort parmi les présidents de club "OR" afin de vivre cette journée  à Roland-Garros de l’intérieur ?

Jeudi soir dernier. Je dois vous le dire, j’ai cru à une blague !

Alors, racontez-nous ce programme ?

Nous avons été invités une nuit à l’hôtel et avons rejoint ce matin le stade en voiture officielle, et sommes entrés directement par l’arrivée des joueurs. J’avais mes e-billets, je n’ai donc même pas eu besoin de m’en servir. Nous avons ensuite déjeuné au restaurant des joueurs. C’était vraiment sympa. On a ensuite pu assister à des matches depuis la tribune présidentielle sur le court Philippe-Chatrier ainsi que sur le Suzanne-Lenglen. Ce qui est formidable avec cet accueil magnifique est que l’on ne fait jamais de queue (rires).

Vous qui venez dans ce stade depuis longtemps, quel regard portez-vous sur son évolution ?

Vous pouvez effectivement dire que je le connais depuis longtemps. Mon fils était venu jouer en juniors, il n’y avait pas encore le court Suzanne-Lenglen. C’était encore un peu la campagne, cette partie du stade ! Oui, il fallait des changements à Roland-Garros et ce que je vois est très bien.

Quelle image garderez-vous plus particulièrement de cette journée ?

Je crois que c’est justement l’agrandissement du stade. On circule mieux, il y a plus d’espace pour les spectateurs qui veulent se poser. Il y a beaucoup de progrès dans ce domaine. Et maintenant, on n’attend plus que de voir le nouveau court des Serres !

Propos recueillis par Christophe Thoreau

 

Retour sur cette journée dédiée aux présidents et aux dirigeants de clubs en images : 

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