Promotion du métier d’enseignante : une journée pour sensibiliser

La ligue Ile-de-France a organisé samedi 1er juillet une journée de promotion du métier d'enseignante. L'objectif ? Comprendre les besoins et sensibiliser l'écosystème du tennis.

Le constat est sans appel : le tennis français a besoin de plus d'enseignants... et encore davantage d'enseignantes. Trop peu de femmes enseignent en effet le tennis dans les différents clubs de l'hexagone.

Pour tenter de répondre à cette pénurie, des actions sont menées un peu partout dans le pays... Et notamment dans la ligue Ile-de-France qui a organisé une journée de promotion du métier d'enseignante tennis.

Une quarantaine de joueuses (notamment des 15/4 16 ans et plus et des 15/2 18 ans et plus) ont été réunies au stade Roland-Garros ce samedi 1er juillet.

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"Cette journée rentre dans le cadre du plan de féminisation de la FFT, explique Stéphan Feugas, directeur du développement de la ligue francilienne. Il y a un triptyque qui se détache : les pratiquantes, les dirigeantes et les enseignantes. En regardant l'évolution sur 10 ans, on s'aperçoit que le taux des pratiquantes et dirigeantes restent aux alentours de 30%, mais que les enseignantes constituent le point de grande fragilité. En Ile-de-France, on est passé de 13% à seulement 12%".

Cinq ateliers par groupes de niveaux ont été organisés, afin de connaître les motivations, les freins et les besoins des participantes. L'objectif ? Sensibiliser tout l'écosystème et inciter les passionnées de tennis à franchir le cap de l’enseignement professionnel diplômé (via les parcours CQP ET, DE JEPS et DES JEPS).

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"Il faut casser les mythes autour de ces questions, reprend Stéphan Feugas. Aujourd’hui le métier d’enseignante est devenu bien plus attractif et il faut le faire entendre : oui, ce métier est parfaitement accessible aux femmes. Il peut s’adapter à leur condition, à leurs besoins, être pratiqué à mi-temps, à temps plein ou quelques heures par semaine... Selon ce que la femme souhaite pour concilier sa vie professionnelle, familiale et sociale".

À noter que le président de la Fédération, Gilles Moretton, était présent pour clôturer cette journée et que les participantes ont eu l'honneur de pouvoir jouer sur le court Philippe-Chatrier !