La remise des prix a eu lieu ce dimanche à Roland-Garros, en tribunes présidentielles. Téa Zivic et Arthur Frand ont été récompensés.
Dans la catégorie lauréat espoir, c'est Téa Zivic qui a été élue par les étudiants de l’ESJ Lille pour la meilleure prestation réalisée dans l’exercice.
Téa a séduit le jury par sa disponibilité dans la relation établie avec les étudiants, sa fraîcheur, l’envie qui se dégage de ses propos, sa pertinence de manière générale.
La joueuse du Maisons-Alfort TC vient d'une famille de sportifs, avec notamment un père champion de judo en ex-Yougoslavie puis en Serbie.
En plus de jouer à un très haut niveau, Téa apprécie la communication avec les journalistes. " En fait, je suis juste contente, contente de parler de moi, de ma vie, de mes émotions. Il ne faut pas trop s'étaler évidemment, et faire attention aux abus. Mais je trouve la relation avec la presse très importante".
© FFT / Jean-Charles Caslot
Un prix remis par le président de la FFT.
"Tu as une détermination terrible et pour le tennis, c’est un atout, a commenté avec un sourire Gilles Moretton, qui a remis le prix à la lauréate. J’espère que tu vas réussir ta vie de sportive. C’est un parcours long, il ne faut jamais désespérer, mais c’est dans la continuité qu’on peut y arriver. Les articles écrits par Gérard du Peloux me parlent, ils sont de mon époque. Et j’aime beaucoup cette initiative entre notre Fédération et l'ESJ Lille".
"Un bon exercice pour nous deux"
De son côté, le lauréat étudiant a été élu par la commission de presse pour le meilleur portrait réalisé dans le cadre de l’interview d’un espoir du tennis français. C'est Arthur Frand qui a remporté le prix pour son article : "Constance Levivier, le coeur globe-trotter".
Parmi les cinq sujets pré-sélectionnés, la commission de presse a été séduite par l’article d’Arthur pour la richesse de son papier, l’histoire et sa construction, la fluidité du papier se lisant facilement sans être trop scolaire et le parti pris.
© FFT / Jean-Charles Caslot
Les deux lauréats tout sourire.
"C’était une très bonne expérience, a observé l'étudiant en journalisme. J'ai eu plusieurs fois Constance en visio, j’ai pu aussi aller la voir à l’entraînement. Elle a été très disponible. Je pense que c'était un bon exercice pour nous deux. Cela peut l’aider à s’habituer aux médias. C’est une relation qui marche à deux".