Le "Prix Denis Lalanne" 2017 récompensera le meilleur article de la presse francophone écrit sur Roland-Garros 2016.
Pour la cinquième année, le « Prix Denis Lalanne », récompensant le meilleur article de presse "francophone" écrit sur les Internationaux de France, sera attribué pendant le tournoi de Roland-Garros, le mardi 30 mai.Avec la participation de M. Denis LalanneInvité d'honneurM. Jean-Philippe GatienDirecteur des Sports de la candidature pour Paris 2024Président du juryM. Éric RevelDirecteur général de France BleuInvitée ès-qualitésStéphanie Tortorici, directrice de la rédaction de Tennis MagazinePrésident d’honneur du Prix Denis LalanneM. Bernard Giudicelli, président de la Fédération Française de TennisMembres du juryM. Guy ForgetM. Alain FrachonM. Philippe PeyratMme Sarah PitkowskiM. Christophe PenotMme Géraldine PonsM. Stephan PostRécompenseLithographie du 5e Prix Denis Lalanne créée par Philippe CognéeL'affiche de l'événement
LISTE DES DIX-NEUF ARTICLES SÉLECTIONNÉS POUR LE 5e PRIX DENIS LALANNE — Trophée Roland-Garros —1. « Bruguera, l’homme qui a transmis sa rage à Gasquet », de Romain Baheux. Paru dans 20 Minutes.2. « Vous êtes bien chez Jéjé le costaud… », de Frédéric Bernès. Paru dans L’Équipe.3. « Affronter Djokovic, c’est fabuleux », d’Arnaud Boever. Paru dans L’Avenir (Belgique).4. « Jeu, set et bâche », d’Éric Bruna. Paru dans Le Parisien-Aujourd’hui.5. « Bourgue s’est fait un nom », de Lionel Chami. Paru dans Le Parisien-Aujourd’hui.6. « Kyrgios, c’est trop d’la balle », de Philippe Chassepot. Paru dans L’Équipe.7. « Le bon bout de la raison », de Vincent Cognet. Paru dans L’Équipe.8. « La troisième vie de Timea », de Sophie Dorgan. Paru dans L’Équipe.9. « Gasquet en pleine lumière », de Patrice Espinasse. Paru dans Midi Libre.10. « Novak Djokovic ou l’éloge de la patience », de Jean-Julien Ezvan. Paru dans Le Figaro.11. « Et Yannick Noah était comme un gamin… », de Thomas Gilbert. Paru dans Ouest-France.12. « Novak Djokovic, mieux que Roger Federer ou Rafael Nadal », de Ramsès Kefi. Paru dans Libération. 13. « Le bison ne bissera pas », de David Loriot. Paru dans L’Équipe. 14. « Jésus, Mary, tennis », d’Élisabeth Pineau. Paru dans Le Monde. 15. « D’Alcatraz aux quatre as », de Cyrille Pomero. Paru dans La Dépêche du Midi.16. « Un Richard d’assaut », de Franck Ramella. Paru dans L’Équipe.17. « Garbiñe Muguruza, la nouvelle étoile du tennis féminin », de Romain Schneider. Paru dans Le Figaro. 18. « Roland-Garros, la lutte de l’extension du domaine », d’Henri Seckel. Paru dans Le Monde.19. « Eh eau, c’est Roland-Garros ! », de Frédéric Sugnot. Paru dans L’Humanité.
Le mot du présidentLa francophonie, un axe fortParmi les nombreuses tâches qui incombent à un président nouvellement élu, il en est certaines des plus agréables, et la présidence d’honneur du Prix Denis Lalanne est bien de celles-là. De quoi s’agit-il exactement ? De récompenser chaque année, au nom de la Fédération Française de Tennis, le meilleur article de presse écrit pendant le tournoi de Roland-Garros. En d’autres termes, de maintenir, même à l’heure de l’audiovisuel, la singularité de ce petit miracle que demeure, à mes yeux d’attentif lecteur, un beau et bon « papier » rédigé dans l’urgence d’un bouclage !Je le dis comme je le pense : la télévision est un amplificateur — génial — de toutes les émotions. Mais ni cette évidence ni cette inévitable puissance ne doivent nous faire oublier les émotions subtiles et durables, les émotions complémentaires, qui sont celles de l’écrit, de cette langue française, partagée par 495 millions de francophones dans le monde. C’est de ce constat, et dans un contexte d’internationalisation absolue du sport, que nous tenons notre volonté de défendre et de promouvoir notre « savoir-faire à la française » ; cette excellence, dont Roland-Garros est l’une des plus belles vitrines, alors que la France est la première destination touristique dans le monde. Merveilleux vecteur de notre identité culturelle, nous sommes convaincus que son rayonnement peut être un des axes forts du développement de la francophonie. Aussi en avons-nous fait un objectif majeur de notre programme fédéral, pour la mandature qui vient de s’ouvrir, dans la perspective de Paris 2024, immense défi olympique… Mais également dans le cadre de la préparation du centenaire de notre installation à Roland-Garros, en 2028.Ce qui nous ramène à nos racines et à cette résonance particulière que prendra toujours, dans notre imaginaire, un match non pas vu, mais raconté…Bernard GiudicelliPrésident d’honneur du Prix Denis LalannePrésident de la Fédération Française de TennisPALMARÈS DU PRIX DENIS LALANNE — Trophée Roland-Garros —Millésime 2012 : Myrtille Rambionpour son article « Sam Sumyk, coach cash », paru dans Libération.Millésime 2013 : Frédéric Bernèspour son article « Et un et deux et trois, héros ! », paru dans L’Équipe.Millésime 2014 : Franck Ramellapour son article « Rattrapé par son ombre », paru dans L’Équipe.Millésime 2015 : Cyrille Pomeropour son article « L’assassin habite au 21 », paru dans La Dépêche du Midi.3 questions à Denis LalanneComment ce prix est-il né en 2012 ?D’habitude ces choses-là se passent à titre posthume. Donc je suis encore tout intimidé d’avoir un prix à mon nom (rires). C’est Christophe Penot, qui avait déjà créé le prix Jacques Goddet et Pierre Chany sur le Tour de France qui en a eu l’idée. La FFT s’est immédiatement proposée. Je n’allais pas refuser, c’était tellement gentil, même un peu intimidant. Je me croyais oublié, perdu, de cette façon, je revis ! Comment se déroulent les délibérations ?Chaque année, 3 ou 4 articles restent en lice au dernier tour. Je ne suis pas le leader du jury, car il y a chaque année un président du jury et un invité d’honneur, qui sont des personnalités issues du monde de la presse ou de la télévision. Chaque membre du jury peut proposer 5 articles sur les 19 pré-sélectionnés par Christophe Penot. Puis on finit par choisir entre 2 ou 3 papiers. Moi qui ai été journaliste sur le tournoi depuis 1953, j’étais même le seul à le couvrir (échos, compte-rendus, interviews), c’était une époque où le tennis n’était pas aussi populaire qu’aujourd’hui. Donc moi j’ai tendance à donner ma préférence à un travail de journaliste de terrain, à un papier écrit à toute vitesse le soir à 9 heures juste après les derniers matchs. Quand on a un compte-rendu sur le vif et de belles formules, c’est évidemment la joie. Quel regard portez-vous sur le tennis actuel ?Je suis heureux qu’il y ait de jeunes figures qui se pointent à l’horizon. Je pense à Zverev, Thiem ou Lucas Pouille pour les Français. Car malgré leur talent, il ne faut pas que ça dure trop longtemps les Nadal – Djokovic. ça n’enlève rien à leur mérite ou à leur génie, mais il faut renouveler l’affiche. Et puis c’est la loi du sport.Le jury réuni le 23 mai ci-dessous