Le magnifique parcours de Lucas Pouille a été stoppé par Novak Djokovic, en demie ce vendredi.
Contre ce Novak Djokovic-là, il aurait fallu que Lucas Pouille puisse se libérer, pour espérer rivaliser avec le métronome serbe. Un métronome régulier dans la profondeur de balle et dans les déplacements, mais sachant glisser subtilement des variations de tempo dans ses mises en jeu : tantôt sur le “T“ à 190 km/h, tantôt slicé à 160, voire moins…
Impossible donc pour le Nordiste, visiblement tendu, de lire le service de son adversaire, très compliqué pour lui de le retourner puis de tenir le rythme implacable des rallies. Le n°1 mondial a livré ce vendredi soir sur la Rod Laver Arena une prestation digne de son rang. “Lucho“, lui, n’est qu’à de trop rares occasion parvenu à tenir le plan de jeu qu’il s’était fixé.
Ainsi, sans doute aurait-il aimé -comme on l’avait constaté deux heures plutôt sur le court n°16 à l’entraînement- être en mesure de pilonner plus souvent Novak Djokovic côté revers. Et surtout, de trouver davantage de premières… Le service, du côté du Français, de fait, également une clé du match.
Mais pas en sa faveur : lui qui avait été si habile dans ce domaine depuis le début du tournoi n’a passé que 54% de premières balles sur l’ensemble du match. Pire, deux sets durant, son pourcentage était sous la barre des 50.
Pas suffisant face à un Novak Djokovic des grands jours. Le n°1 mondial s’est imposé en moins d’une heure et demie (6/0, 6/2, 6/2 en 1h23).
Kiki a calé
L’an dernier, Kristina Mladenovic, déjà associée à Timea Babos, avait remporté le titre en double dames. Cette fois-ci, elle a calé sur la dernière marche. La faute à une paire australo-chinoise Samantha Stosur/Shuai Zhang très en réussite (6/3, 6/4). Et aussi à un manque d’opportunisme sur les balles de break : 1/11 converties.
Houdet battu en finale
Stéphane Houdet a perdu en finale du double messieurs en fauteuil. Le joueur des Pays-de-la-Loire, pour l’occasion associé à l’Australien Ben Weekes, s’est incliné face à la très expérimentée paire Gerard/Olsson (6/3, 6/2).
(À Melbourne, Myrtille Rambion)