Ugo Humbert a battu Félix Auger-Aliassime pour se qualifier pour son premier huitième en Chelem. Benoît Paire sera lui aussi au rendez-vous.
Humbert, quel match !
Ugo Humbert ne partait sûrement pas favori des bookmakers dans son match contre Felix Auger-Aliassime. Mais le Messin n’en a eu cure : ce vendredi au fin de journée sur le court n°1 de Wimbledon, il a marché sur un Canadien un peu trop emprunté par moments , voire un peu trop généreux (32 fautes directes).
Très efficace sur sa mise en jeu (79% de points gagnés sur 1e balle et 61% sur 2e !), le protégé de Cédric Raynaud a également été percutant en retour. Plus créateur de jeu que son adversaire, il s’est même permis de refaire son retard d’un break dans la deuxième manche pour reprendre la main sur le match. Bilan : une victoire 6/4, 7/5, 6/3 en 2h10, qui a laissé une impression de facilité dans l’exécution.
Qualifié pour la première fois pour une deuxième semaine en Grand Chelem, Ugo Humbert fera face, ce lundi, au tenant du titre, Novak Djokovic.
© © Corinne Dubreuil/FFT
Benoît Paire a dominé Jiri Vesely au 3e tour.
Paire, monu-mental
Au mental. Quel match livré par Benoît Paire, en ouverture de session ce vendredi sur le court 18 de Wimbledon. Face au Tchèque Jiry Vesely, il a bataillé, rongeant tranquillement son frein après avoir concédé le premier set de justesse (7-5 en 41 minutes), pour enlever de haute lutte le jeu décisif du deuxième (7 points à 5). Un déclic.
Derrière, l’Avignonnais a passé la vitesse supérieure : un break réussi et 19 coups gagnants. De quoi virer en tête deux manches à 1. Loin de se déconcentrer -un piège face à un adversaire aussi malin que le Tchèque-, “Ben“ a tenu, tenu et encore tenu.
© © Corinne Dubreuil/FFT
Benoît Paire, heureux de sa victoire au 3e tour !
Au service et en retour. Et est reparti au combat (48/61 au filet), jusqu’à négocier en patron un dernier tie-break (7 points à 2). Du costaud. Synonyme d’une présence en deuxième de Wimbledon pour la seconde fois de sa carrière.
(À Wimbledon, Myrtille Rambion)