Au terme d’une finale folle, folle, folle, Nicolas Mahut et Edouard Roger Vasselin s’inclinent face à la paire Cabal/Farah (6/7, 7/6, 7/6, 6/7, 6/3), en finale de Wimbledon.
Sous les ovations du public du Centre Court, mais avec toute la tristesse du monde sur les épaules. D’ailleurs, quelques minutes plus tôt, alors que leurs adversaires venaient, d’un dernier coup droit claqué, de sceller leur victoire en finale de Wimbledon (6/7, 7/6, 7/6, 6/7, 6/3), Edouard Roger-Vasselin n’avait pu réprimer des larmes, sur les épaules de Nicolas Mahut.
Arrivé si près...
Le Parisien ne le sait que trop : la différence entre voir son nom gravé à jamais au palmarès de Wimbledon et n’en être “que“ finaliste, en dépit de tout le mérite d’être arrivé aussi loin dans un tournoi du Grand Chelem. En 2016, déjà, il avait échoué sur la dernière marche à Wimbledon, alors associée à Julien Benneteau.
Qu’importe aurait-on eu envie de leur dire, à lui et “Nico“, après un match plein de panache et de beau jeu. Qu’importe, ils ont été des perdants magnifiques. Mais au moment d’analyser cette défaite, justement, concédée après pratiquement 5 heures de jeu (4h57), les deux hommes ne voyaient, on s’en doute, surtout pas le verre à moitié plein.
© Corinne Dubreuil/FFT
Présentation des trophées de finaliste de Wimbledon 2019.
Touché en plein visage
Touché au-dessus de l’œil par une balle adverse à la fin du premier set, puis coup sur coup à la poitrine et au ventre en fin de cinquième manche, Nicolas Mahut a tout donné dans cette finale folle. Tout comme Edouard Roger-Vasselin, plus d’une fois magique en retour dans cette partie ; notamment lorsqu’il a fallu sauver deux balles de 4-1 dans l’ultime manche…
Malheureusement, on connaît la fin et sa cruauté. Mais le tennis français retiendra quel parcours magnifique le duo Mahut/Roger-Vasselin a accompli dans ce Wimbledon 2019. Et avec la manière. Bravo messieurs.
(À Wimbledon, Myrtille Rambion)