3e série messieurs : Hugo Tallaron, champion à la maison

M.T.

29 août 2024

Vainqueur de la finale de sa catégorie contre Jordan Naccache (4/6, IDF), Hugo Tallaron a décroché un titre de champion de France cher à son coeur.

À domicile et devant son public, Hugo Tallaron (15/CVL) a dominé sa finale. Bien préparé tout au long de la semaine, il s’est logiquement imposé (6/4, 6/3) pour décrocher un titre dont il rêvait. "J’attendais ça depuis le début de l’année. Je m’étais inscrit pour viser les championnats de France, dans un premier temps, ensuite le titre au fur et à mesure des matchs," a déclaré l’intéressé.

Présent à Blois depuis le début de la semaine, il s’est parfaitement mis dans le bain, avec l’idée d’une victoire finale en tête. "J’avais un peu une routine gagnante," a-t-il déclaré après le match. "Le matin, j’arrivais sur les coups de 8h50, je tapais avec un pote qui est classé 5/6 pendant une demi-heure. Après j’allais directement au kiné. Psychologiquement, j’étais entré dans le match de la meilleure des manières, j’étais préparé, échauffé, très réveillé également et aussi très motivé, forcément."

Et pour cette finale en particulier, son objectif a été de rentrer rapidement dans la rencontre. Un moyen de prendre l’avantage, de mener les échanges sur le terrain mais aussi d’avoir l’ascendant mentalement. "Le gain du premier set m’a fait beaucoup de bien," a-t-il dit. "Derrière, je réattaque très bien, je mène 4-1 dans le deuxième set. Mais c’était un peu compliqué de conclure, j’avais la main qui tremble à 5-1, 5-2. Et puis au final avec le soutien de tout le monde, j’ai réussi à gagner, à conclure à 6/3."

La balle de match et le soutien du public resteront pour Hugo des souvenirs gravés. "Je sors un magnifique coup droit gagnant et sur la balle de match j’envoie tout ce que j’ai. Mais je ne saurais même plus dire comment c’était. J’en reviens toujours pas ! C’était beaucoup d’émotions. Je me souviens avoir lâché la raquette et regardé tout le monde autour, l’air désemparé comme si je ne savais pas trop ce qu’il venait de se produire."