La Française de 22 ans, licenciée au TCBB, est actuellement à Hong Kong pour une série de tournois. Elle évoque ses ambitions à l'aube de cette nouvelle année.
Harmony, vous êtes actuellement à Hong Kong pour une série de tournois "25000$". Comment s’est déroulé votre tournoi de reprise ?
Ça s’est bien passé. J’ai eu des matchs difficiles lors des premiers tours, et j'ai dû gérer le fait de ne pas avoir joué en compétition depuis novembre. En demi-finale, je perds en trois sets contre une fille Top 100 (la Chinoise Lin Zhu, actuellement 71e à la WTA, ndlr). Je pense qu’elle aussi voulait faire le plein de matchs, car des Top 100 dans les "25000$", il n’y en a pas beaucoup (rires). J’ai plutôt fait un bon match contre elle, je suis satisfaite de cette rentrée.
Le tournoi a commencé tout début janvier. Est-ce difficile de devoir jouer pendant les fêtes de fin d’année ?
J’ai pu passer Noël chez moi, je ne suis partie que le 26 décembre. Oui, j'ai passé le Nouvel An à Hong Kong, mais on a l’habitude, en tant que sportive professionnelle, de faire quelques sacrifices !
Vous avez effectué une belle année 2019, malgré une blessure. Vous avez notamment atteint votre meilleur classement (217e durant l'été, juste après le tournoi de San Jose).
Oui, l'année a été vraiment bonne. Au printemps, j’ai pourtant eu une fracture de fatigue au pied et j’ai dû arrêter un mois. La reprise a été un peu plus compliquée. J’ai recommencé à mieux jouer au mois de juin, avec les tournois sur terre battue. Juillet a été un mois particulier car j’ai en effet joué sur un premier Event, à San Jose. La fin d’année était correcte.
217e
Soit le meilleur classement WTA atteint par la joueuse de 22 ans. Elle est aujourd'hui 237e.
Avez-vous fixé des objectifs pour cette nouvelle saison et pour les suivantes ?
J’aimerais bien atteindre le Top 150, c’est mon objectif principal cette année. Cela me permettrait de pouvoir jouer les "qualifs" de Grand Chelem régulièrement. Ensuite, je souhaite intégrer le Top 100… le plus rapidement possible si je peux. Mais d’ici deux ans, ce serait déjà très bien (rires). Après Hong Kong, je vais partir sur des tournois indoor en France et en Europe, notamment à Petit-Bourg, Andrézieux-Bouthéon et Grenoble.
Comment s’organise votre structure d’entraînement aujourd'hui ?
Nathalie Tauziat est toujours ma coach principale. Elle est avec moi plusieurs semaines dans l’année, surtout en France et en Europe. J’ai aussi un coach privé à Paris, Gérald Brémond : je m’entraîne avec lui quand je rentre de tournois. Et mon préparateur physique est Laurent Laffitte.
Vous avez gagné beaucoup de places au classement entre 2017 et 2019. Mais qu’est-ce qui vous manque encore à votre avis pour atteindre le Top 150, voire le Top 100 ?
Il faut que je crois en moi ! C'est important de croire que je peux gagner tous mes matchs. Je dois me faire confiance, surtout avant les rencontres contre des filles très fortes.