Le dernier Roland-Garros de Gilles Simon, la dernière conférence presse de "Gilou". A l'heure de faire le bilan, le Français de 37 ans s'est dit heureux.
Comment était-ce, ce dernier match à Roland-Garros ?Dur. Très dur. J'espérais faire mieux, mais je suis tombé contre un super joueur, un grand champion, et mes jambes n'ont pas assez répondu. Marin est quelqu'un que je respecte beaucoup. C'est un grand joueur et il pourrait gagner le trophée de "fair play" tous les ans.Cette année, j'ai senti un truc ultra positif sur ce "Roland", un truc qui se passe, une énergie positive. Ca n'a pas toujours été le cas, parfois j'étais plein d'ambitions, et puis ça n'allait pas. "Roland", ça a souvent été l'un ou l'autre.Quel bilan faites-vous de ce dernier "Roland" ?J'espérais la wild-card, ce n'était pas dans mes mains, mes derniers résultats n'étais pas grandioses... J'appréhendais les cinq sets, la terre battue, je connaissais mon état physique. Mais en jouant des Challenger, face à des spécialistes, j'ai appris beaucoup. Même à 37 ans. Mais ce troisième tour, ces deux victoires, ça reste un miracle. Un miracle.En 17 éditions, beaucoup de choses ont changé. J'ai beaucoup appris sur moi. C'était un beau voyage.Etes-vous triste ou heureux aujourd'hui ?Je suis très heureux. J'ai mis tout ce que j'avais. La jambe droite, je ne peux plus la bouger... Je me sens extrêmement chanceux. Je n'avais plus les armes pour lutter aujourd'hui. Cette défaite ne me rend pas triste. J'avais peur du ridicule au 1er tour. C'est une défaite au 3e tour. C'est ok...