Magnifique Hugo Gaston ! Le Toulousain a éliminé Carreno Busta et se qualifie en 8e de finale du Rolex Paris Masters.
L’histoire d’amour entre Hugo Gaston et Paris ne connaît toujours pas de nuage. À l’issue d’un magnifique combat, le facétieux Hugo a gagné son billet pour les 8e de finale du Rolex Paris Masters. Et comme à Roland-Garros en 2020, le protégé de Marc Barbier a enchanté le public de la capitale...
Un combat de tous les instants
Après trois matchs en trois sets (deux en qualifications puis lors de son entrée en lice face à Arthur Rinderknech), le Toulousain a encore dû serrer les dents.
Opposé à Pablo Carreno Busta, 17e joueur mondial (qui l'avait éliminé ici-même l'an dernier), il ne s’est pas économisé pour ramener chaque balle et pousser l'Espagnol à la faute.
© FFT / Nicolas Gouhier
Hugo a sorti des merveilles en défense.
Sans doute un peu touché physiquement par son parcours, il s’est fait masser le dos dans le premier set. Et malgré un break rapide du Français, c’est Carreno Busta qui a empoché la manche au tie break.
Sans paniquer, Gaston est reparti au combat, alors que les breaks ont commencé à se succéder. Épatant en défense, le Français s'est détaché pour mener 5-4. Un retour fulgurant suivi d’un échange extraordinaire ont enflammé le public.
"Hu-go, Hu-go"… Porté par la foule, le héros local a sauté sur l’occasion pour égaliser au tableau d'affichage : un set partout.
Le match promettait donc d’être serré jusqu’au bout. Amorties, chops, changements de rythmes…. Le Toulousain de 21 ans a continué de piocher dans sa panoplie de magicien.
Malgré la fatigue et l’opposition adverse, il n’a jamais paniqué. Comme dans la deuxième manche, il a mis la pression sur l'Espagnol qui a fini par craquer sur une dernière faute directe (sa 35e du match, 28 pour le Français).
"Merci à tous, on a gagné ensemble aujourd’hui, a-t-il confié au public. Je donnerai tout au prochain tour mais avant je vais un peu profiter et me reposer pour essayer de récupérer au maximum".
Le tricolore se qualifie pour son premier 8e de finale en Masters 1000. Un peu plus d'un an après son fantastique Roland-Garros, il fait honneur de la plus belle manière à son nouveau statut de top 100.
La suite de son aventure parisienne passera désormais par un duel face à un autre Espagnol : Carlos Alcaraz.
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Monfils renverse "Manna"
Un match avec Gaël Monfils, c’est toujours l’assurance d’un grand spectacle. Celui face à Adrian Mannarino n’a pas fait exception. Blessure, rebondissements, smashs sautés… le show était au rendez-vous sur le Central.
C’est "Manna", très solide dans l’échange, qui a pris les commandes du match après un premier set conclu en 40 minutes (6/2). Entre temps, son adversaire avait fait appel au soigneur pour une blessure à la jambe droite.
Mais Monfils s’est accroché et a peu à peu imposé sa puissance, au service et en coup droit, poussant son compatriote au tie break. Sous pression, Mannarino a commis une double faute sur balle de set, relançant totalement "la Monf'".
"C'est Gaël, à Paris..."
La suite sera plus facile pour le 22e joueur mondial, qui va réussir un double break d’entrée avant de conclure (2/6, 7/6[4], 6/2). "Adrian a très bien commencé, mais derrière c’était une belle bataille, a soufflé le vainqueur. J’ai eu un petit plus de réussite que lui au tie break. On est tous potes avec les joueurs français, de vrais potes. On se soutient. Mais le public français est toujours juste ici quand on se rencontre".
"Il y a quelques petits regrets, notamment à 5-5 dans la deuxième manche, a reconnu Mannarino. Mais Gaël a sorti des supers coups. C’est lui qui a aussi très bien joué. Voilà, c’est Gaël, à Paris !".
Au prochain tour, ce sera rien de moins que Novak Djokovic, n°1 mondial et 5 fois vainqueur ici, qui se dressera face à la Monf'.
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