Elsa Jacquemot, "un peu comme chez elle" à Roland

8 octobre 2020

La Lyonnaise s'est qualifiée pour les demi-finales du tournoi juniors après sa victoire face à la Biélorusse Dmitruk (6/4, 6/4).

Elsa, comment vous sentez-vous après cette belle victoire ?

Je suis très contente, je suis tête de série 3 donc il y a plus de pression à gérer. Je commence les matchs en étant un peu tendue, j’ai du mal à me libérer tout de suite. Donc oui, je suis très heureuse de m'en sortir !

2011

Elsa Jacquemot est la première Française à se qualifier en demi-finale de Roland-Garros juniors depuis... Caroline Garcia en 2011 !

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez lors de vos matchs ?

Les conditions météo sont compliquées cette année. J’ai du mal à taper bien la balle avec ce temps, c’est dur de jouer.

Ça se joue aussi au niveau mental. Il ne fait pas beau, mais humide et lourd. Cela dit, j’arrive tout de même à rentrer dans le match et à m’en sortir.

Vous aviez indiqué être blessée aux abdos et au coude avant le tournoi. Comment vous sentez-vous physiquement ?

Avant le match, j'étais un peu contractée. J’ai vu le kiné pour qu’elle me masse, qu’elle essaye de détendre la blessure. C’est encore assez tendu mais ça va mieux.

Qu'est-ce que cela représenterait pour vous de remporter le tournoi ?

Ce serait énorme, c’est un peu comme chez moi ici.  Quand on est Française et qu’on joue à "Roland", c’est top ! Il me reste encore deux matchs mais je vais me concentrer sur la demi-finale.

Plusieurs jeunes ont vécu un très beau Roland-Garros. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

Clara (Burel) a fait un très beau parcours. Quant à Hugo (Gaston), c’est juste incroyable ce qu’il a fait. C’est fantastique, c’est énorme...

Je suis super contente pour eux. Ça doit être une expérience de dingue. J’espère le faire chez les juniors.

Pouvez-vous nous parler de vos conditions d'entraînement ?

Je m’entraîne à la All In Academy, avec Simon Blanc et Nicolas Tourte, ainsi que Charlotte Ducos pour la partie physique. Les courts sont proches de chez moi, donc c'est agréable.

Vous faites souvent la différence en fin de manches. Travaillez-vous l'aspect mental lors de vos entraînements ?

Oui, c'est important de travailler l’aspect mental. Pour ce tournoi, il y a la pression d’être Française, d'être tête de série...

J’ai un peu de mal à rentrer dans les rencontres. Mais lors des deuxièmes manches, j’arrive plus à me libérer.