Corentin Moutet a évoqué avec émotion le soutien du public qui l'a poussé tout au long de la première semaine. Il attend avec envie son huitième de finale face à Jannik Sinner.
Corentin, peux-tu décrire la différence qu'a fait le public lors de ta victoire contre Sebastian Ofner au 3e tour ?
Ils l'ont soutenu pendant tout le match. C'est tout à fait précieux. Cela aide dans les moments difficiles. Cela m'a vraiment aidé aujourd'hui. J'ai senti qu'il y avait beaucoup de respect pour les deux joueurs aujourd'hui (vendredi). J'espère que ce sera pareil contre Sinner. Peut-être que Sinner aura plus de supporters parce que c'est l'un des meilleurs joueurs du monde. Mais on est en France, et j'espère que j'aurai beaucoup de soutien. Je vais profiter de ce match et faire de mon mieux.
L'interview vidéo de Corentin Moutet
C'est ton deuxième huitième de finale en Grand Chelem, mais le premier ici à Roland-Garros, devant ton public. Qu'est-ce que ça représente ?
Je suis super content, super fier. C'est un tournoi que je regarde depuis que je suis petit. En tant que Français, c'est un tournoi qui nous accompagne dans notre jeunesse quand on est à l'école, pour ceux qui révisent le bac... Moi, j'étais en internat, mais de 12 à 15 ans, on le mettait à la télé, pendant qu'on s'entraînait. C'était l'objectif pour nous tous ! Même les gens qui ne connaissent pas le tennis, c'est un peu le seul truc qui relie les gens, l'image du tennis en France.
C'est forcément une satisfaction, et je suis super heureux d'être en deuxième semaine ici. J'espère aller plus loin évidemment, mais c'est déjà une bonne étape. Je suis content d'y être.
Le résumé vidéo du match contre Ofner
Tu vas jouer contre Jannik Sinner. À quoi t'attends-tu de ce match ?
Je vais jouer mon jeu, je n'ai jamais joué contre lui. On ne s'est jamais entraîné ensemble. Je le rencontre pour la première fois. C'est un grand joueur, je l'ai beaucoup regardé jouer, il est très agressif. C'est le n° 2 monial. C'est l'un des meilleurs joueurs du monde, et peut-être le meilleur actuellement. On va voir comment ça se passe.