Au terme d’une finale de haute volée et pleine d’intensité, le jeune licencié du club de Sainte Maxime, dans le Var (PCA) a décroché le titre de champion de France de sa catégorie (6/2, 4/6, 6/4). Il succède à Daniel Jade, titré l’année dernière au stade Roland-Garros.
C’était une finale comme on les aime. Du suspense, des points renversants et de nombreux encouragements venus d’un public de connaisseurs : une finale épatante.
Charles Rossillol (2/6) et Pablo Pradat (2/6, IDF) ont proposé un superbe spectacle. Affublé de son revers à une main distinctif - inspiré par son joueur préféré, Roger Federer -, le premier a rapidement pris le dessus dans la rencontre. Lui qu’on aurait pu penser épuisé après son duel de la veille qui avait déjà duré plus de deux heures, a pris les choses en mains pour mener 6/2. Son adversaire qui n'avait pas encore perdu le moindre set depuis le début de la semaine s'est heurté à un défi de taille.
Vers midi, quand les éclaircies se sont faites plus intenses, le vent a redoublé. Un élément supplémentaire à gérer pour les deux joueurs qui s’en sont parfaitement sortis. La réussite à ce moment-là a choisi le camp de Pablo Pradat qui a réussi à recoller à un set partout, in extremis.
C’est au terme d’une manche décisive que cette palpitante finale des championnats de France 13-14 ans s’est conclue. Après 2h34 d’échanges et un comportement exemplaire de la part des deux joueurs, elle a livré son verdict. Charles Rossillol, récent champion régional à Aix-en-Provence début mai et grand ami de son adversaire du jour (ils s’entraînent ensemble au Pôle France Poitiers), a exprimé sa joie vers son camp après un énième revers et une faute directe de Pablo Pradat.
“C’était encore plus stressant qu’hier et contre un bon adversaire, un joueur que je connais bien”, a-t-il confié à l’issue de la rencontre.
“Ça a été très difficile avec les conditions, mais j’ai réussi à rester calme et je m’en suis bien sorti”.
Revivez la finale en direct
La finale des championnats de France garçons 13-14 ans, commentée par Émilie Loit et Florent Serra.