80 ans, messieurs : Coutrix s'est fait peur mais conserve sa couronne

E.B.

24 juin 2024

Michel Coutrix, champion de France 80 ans, messieurs.

Michel Coutrix, tombeur de Christian Coudassot en finale, a conservé son titre dans la catégorie 80 ans messieurs. Mais alors qu'il se dirigeait vers une victoire aisée, le joueur du Royan Garden s'est fait une belle frayeur !

On peut avoir 80 ans passés, une certaine expérience de la vie, de la compétition, et malgré tout toujours ressentir la pression. Tombeur de Christian Coudassot (NVA, 15/4) en finale sur le score de 6/0 6/3, Michel Coutrix (NVA, 15/3) a conservé son titre de champion de France 80 ans mais le licencié du Royan Garden avoue avoir "beaucoup stressé".

"Je voulais vraiment défendre mon titre, ça me tenait à cœur. J'ai fait des bons matchs toute la semaine... Sauf qu'en finale, une petite douleur à la cuisse contractée en quarts sur une balle de match est réapparue, alors que je menais 6/0, 2-1. Il a fallu que je gère pour ne pas faire d'échanges, c'était galère (rires). J'ai tout raccourci pour ne pas courir. Je m'en suis sorti mais c'était vraiment juste Je me demande encore comment j'ai pu réussir entre amorties et montées au bluff !" 

Michel Coutrix et Christian Coudassot, les finalistes de la catégorie 80 ans, messieurs.

Ce fan invétéré de sports (tennis bien sûr mais aussi athlétisme, judo ou encore tennis de table) peut néanmoins savourer ce titre qui lui fait "très plaisir" et confie avoir apprécié les courts du Touquet. "Mais je préfère Roland-Garros, il n'y a pas mieux, les courts sont parfaits et l'ambiance est inégalable."

Le pensionnaire du club du Royan Garden prévoit désormais d'aller au tournoi ITF Seniors d'Amsterdam pour défendre les 700 points de son titre et surtout profiter des Jeux olympiques de Paris 2024. "Ma fille m'a offert une place pour les compétitions de judo, et moi qui suis judoka, aller voir ces compétitions à ce niveau, c'est passionnant. Ensuite, ce sera direction la plage pour se remettre un peu de toutes ces émotions quand même" (rires).