Caroline Garcia va disputer à partir du mardi 1er novembre son deuxième "Masters (WTA Finals) au Texas. Elle attend cet événement avec excitation et ambition.
Quel est votre sentiment à l'approche de ce Masters à Fort Worth ?
Je suis vraiment très satisfaite d'avoir réussi à me qualifier. Il s'est passé beaucoup de choses cette saison. Je suis très fière de figurer parmi les huit meilleures de la saison. Ce n'était pas forcément attendu...
Votre première qualification remonte à cinq ans. Comment résumeriez-vous le chemin parcouru pendant cette période ?
Dans une vie de joueuse professionnelle, comme dans une vie personnelle, il y a des hauts et des bas. Tu dois essayer d'apprendre de chaque situation. C'est ce que j'ai essayé de faire. Cette année résume assez bien les cinq saisons précédentes : le début a été compliqué mais on a vraiment réussi à faire corps avec l'équipe pour bien progresser au fur et à mesure. J'ai eu la chance de me sentir bien aussi physiquement, c'est important.
Quels souvenirs vous reviennent de ce Masters 2017 ?
Je me souviens de matchs de très haute intensité. Presque sur chaque balle, chaque point ! J'avais disputé trois gros matchs en trois sets (elle s'était hissée en demi-finale).
Quelle est la différence entre la Caroline d'alors et celle d'aujourd'hui ?
Je ne sais pas, ce qui est sûr, c'est que j'ai vieilli de cinq ans (sourire) ! Tu apprends forcément beaucoup sur toi pendant une telle période. Ce qui te motive, ce qui te stresse... Tu gagnes en lucidité. Tu essaies de mieux t'entourer. On va dire que je me connais un petit peu mieux. Et j'ai lâché prise mentalement sur mon style de jeu.
Que pensez-vous du tirage de votre poule et comment abordez-vous la compétition ?
Je n'ai pas de "feeling" sur ce tirage, de toute façon, tu sais que tu vas jouer des filles classées entre 1 et 8, donc c'est relevé forcément (elle va jouer Coco Gauff mardi à 17 heures, Iga Swiatek, Daria Kasaktina). Même en Grand Chelem, tu n'es pas sûre de jouer des filles de ce niveau-là trois fois de suite. Le format est inhabituel, tu peux te qualifier même après une défaite. Mais j'ai surtout envie de me concentrer sur ce qui dépend de moi.
Vous êtes au Texas avec un nouvel entraîneur, Juan Pablo Guzmán. Dites-nous comment vous avez pris contact avec lui.
Bertrand Perret a décidé de partir après notre tournoi au Mexique. Je respecte sa décision et je le remercie pour tout le travail qu'il a fait à mes côtés. On a dû trouver une solution pour combler la place que Bertrand prenait, pour m'aider ici dans la préparation, l'organisation. J'ai travaillé à la fin de l'année dernière avec Juan Pablo. C'est une personne que je connaissais déjà, ça c'était bien passé. C'est un avantage.