Deux ans après sa dernière qualification en Grand Chelem, à Wimbledon, Benjamin Bonzi espère récidiver. Plus qu’une marche à franchir, face à l’Italien Marcora qu’il a battu récemment.
Pour aborder ce tour qualificatif, Benjamin Bonzi (24 ans, 226e ATP) a quelques souvenirs sur lesquels s’appuyer. D’abord cette victoire au premier tour du tableau final, remportée ici-même il y a trois ans après avoir bénéficié d’une wild card. A l’époque, en 2017, le Nîmois avait battu un certain… Daniil Medvedev. "C’était mon premier Grand Chelem, je m’en souviens très bien, confie Benjamin Bonzi. J’avais joué sur le court n°2, c’était vraiment un match à très grande tension, mais ça reste toujours un grand souvenir pour moi."
Plus encore, c’est aux qualifs de Wimbledon, dont il est sorti un an plus tard en 2018, que Bonzi va surtout penser avant ce troisième tour face à Roberto Marcora (31 ans, 172e ATP)."Quand tu as déjà vécu ça une fois, ça aide forcément. Cela fait du bien d’avoir de l’expérience sur ces matchs là. Je vais essayer de me remettre dans le même état d’esprit qu’à Wimbledon. Cette fois, j’ai l’occase de le faire à la maison, je vais donc tout faire pour, avec ce petit plus en tête d’avoir déjà réussi une fois."
Sorti des griffes de Karlovic
Depuis près d’un an, Benjamin Bonzi travaille avec Lionel Zimbler, un coach "attachant" dont il profite avec bonheur de la vision technique et tactique du jeu, mais aussi de l’excellente connaissance du circuit. Avant le confinement, le licencié du Stade Toulousain avait d’ailleurs entamé la saison en trombe, avec deux titres sur le circuit ITF et une finale en Challenger. Très en forme physiquement, avec des repères pris rapidement à Roland-Garros depuis son arrivée, Benjamin Bonzi se verrait donc bien enchaîner, face à un joueur qu’il a battu début septembre au Challenger de Cordenons, en Italie."Marcora aime quand il y a du rythme, aime dicter le jeu, explique-t-il. Avec lui, ça s’enchaîne pas mal. Mais le fait d’avoir gagné déjà les deux premiers tours me permet d’avoir de bonnes sensations, surtout après une victoire face à un joueur comme Karlovic."Face au géant croate et à son service, Bonzi a repris une petite dose de confiance. Les conditions parfaites pour prendre sa chance.
Estelle Couderc
En bref
226e ATP, 24 ansLicencié au Stade ToulousainDroitier, revers à deux mainsDeuxième tour du tableau final en 2017 ; 1er tour des qualifications en 2018Entraîné par Lionel Zimbler
Un article à retrouver dans le Quotidien du jeudi 24 septembre 2020
Le tableau des qualifications messieursLe programme du jeudi 24 septembre