"Vous êtes celles et ceux qui font vivre et qui partagent notre passion au quotidien, dans les clubs, sur tout le territoire Métropole et outre-mer." Ce sont par ces mots que le président de la FFT Gilles Moretton s’est adressé à l’ensemble des délégués du tennis français lors de son discours d’ouverture. Il a ensuite construit son propos en trois points : la gestion de la FFT "qui est le nerf de la guerre", l’humain "qui est au cœur de notre projet et de notre stratégie" et enfin l’inclusion à tous les niveaux. Lui a succédé au pupitre, le secrétaire général de la FFT Pierre Doumayrou. A cette occasion, ce dernier a articulé son rapport moral autour de quatre chapitres : l’évolution des licences ; les résultats sportifs ; l’activité fédérale de l’année 2023 et enfin "un point à date sur les principales évolutions, transformations, modernisations, créations entreprises depuis de début de la mandature."Pour conclure, il a réaffirmé "que tous les élus et des salariés de la FFT sont engagés au quotidien pour le développement de notre Fédération, qu’il s’agisse des actions en faveur des bénévoles, comme du haut niveau ou des grands évènements."
© L'ensemble des délégués du tennis français avait rendez-vous à Roland-Garros.
On a voté !
De son côté, le trésorier général Jean-Luc Barrière a détaillé le budget de l’exercice 2023-2024, en présentant le contexte et les éléments-clés pris en compte pour son élaboration. Adopté à 95,35 % des voix, le total des produits s’élève à 459.8 M€ pour un total de charges de 443.3 M€, soit un résultat net bénéficiaire attendu de 16.5 M€.Les délégués ont dû aussi se prononcer sur un ensemble de propositions de modifications des statuts qui ont été adoptées à 86,51 %. Parmi elles, l’intégration du pickleball à ses statuts. Quant aux propositions de modifications des règlements administratives et du règlement financier, elles ont été également approuvées respectivement à 86,35 % et 99,34 % des voix. Les redevances fédérales 2025 (licences, cotisations statutaires, droits d’homologation des tournois et droits d‘engagement des équipes) ont été approuvées à 83,79 % des voix. Pour ce qui des droits d’homologation de tournoi de pickleball (redevances fédérales 2024), elles ont été adoptées à 88,10 % des voix.Dans le cadre d’une élection partielle au Conseil supérieur du tennis, les délégués ont été invités à élire un membre pour siéger au sein de cette instance (en remplacement d’Alexandra Merigot démissionnaire). Seule candidate en lice, Pascale Piquemal a été élue.
Rapports et exposées en série
Dans le cadre de cette première demi-journée statutaire, une série de rapports a été effectuée. Ainsi, devant les délégués, de nombreux intervenants se sont exprimés sur l’activité de la Direction technique nationale : Gilles Moretton a effectué un état des lieux du beach-tennis ; Patrick Vergnes (responsable du Département des territoires) a évoqué le parcours vers le haut-niveau ; le responsable du haut niveau Ivan Ljubicic (en visio) a abordé le domaine dont il a la charge et enfin Jean-Philippe Fleurian s’est attardé sur la paratennis, qui regroupe le tennis-fauteuil et le tennis sourds-malentendants.
La journée a été ponctuée par les rapport successifs de la présidente du Conseil supérieur du Tennis Eliane Hébraud, du médecin coordonnateur national Anne Gires et du président du comité d’éthique Franck Latty.
La matinée de dimanche a, elle, été consacrée à une série d’exposés. Première de cordée, Caroline Flaissier, la directrice générale de la FFT, a évoqué "la bonne santé économique de la FFT", la transformation de cette dernière, le modèle "pérenne et durable" qui la caractérise sans omettre de le faire évoluer pour s’adapter aux défis et aux enjeux à venir. Comment ? Notamment en "poursuivant le développement du stade à l’année pour tirer profit de ce formidable actif" et en "misant sur la data et l’intelligence artificielle pour toutes nos activités."
Daniel Courcol (patron de la Direction clubs, pratiques et territoires) est venu partager les chiffres-clés de l’état d’avancement du Plan national de développement (PND) avant d’évoquer en détail la transition de l’environnement du sport et le rôle de la FFT, ainsi que les enjeux de sa direction.
Récemment promue à la tête de la Direction padel, Stéphanie Cohen-Aloro a évoqué la pratique dont elle a la charge "en pleine expansion" et réaffirmé "l’ambition de la FFT d’en faire un sport majeur", déclinant les moyens de cette ambition, en étroite collaboration avec les ligues.
L’intervention d’Amélie Mauresmo, directrice de Roland-Garros, a porté sur le bilan 2023 du Grand Chelem parisien et les nouveautés de l’édition 2024. Arnaud Di Pasquale et Cédric Pioline ont évoqué, eux, les bilans (2023) et les perspectives des évènements, dont ils sont les directeurs. A savoir le GPM (Padel) pour le premier et le Rolex Paris Masters pour le second.
Le mot de la fin est revenu au président de la FFT. Après avoir remercié chaleureusement tous les participants à cette assemblée générale et souligné la richesse des interventions, Gilles Moretton a rappelé les priorités que sont "les clubs, les bénévoles et l’école de tennis", salué la capacité "qu’on a eu à rassembler, à fédérer" et souhaité que l’on continue "notre transformation". Enfin, le président a dit "sa détermination intacte et sa passion" au service de la Fédération.
© A la tête de la direction "clubs, pratiques et territoires", Daniel Courcol a détaillé notamment l’état d’avancement du Plan national de développement.
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