Samedi 11 décembre s’est tenue, au stade Roland-Garros, l’Assemblée générale de la FFT. Organisée sur une demi-journée, cette dernière a réuni l’ensemble des délégués du tennis français.
"Chères présidentes, chers présidents, chers délégués, chers amis, c'est vraiment un plaisir de vous retrouver, de nous retrouver en présentiel". C’est par ces mots que le président de la FFT Gilles Moretton a ouvert son discours. En guise de préambule, il a tenu à préciser qu’"un changement de gouvernance, c'est forcément une transition. Cette dernière doit s'inscrire avec une vision différente, mais en ayant toujours à l'esprit l'intérêt général de notre Fédération". Enfin, entrant dans le vif du sujet, il a évoqué dans son propos le contexte – une gouvernance de six mois seulement –, "nos valeurs", "notre méthode", "nos ambitions" et "nos perspectives".
En guise de conclusion, il a déclaré : "Ce n'est qu'ensemble, clubs, comités et ligues, que nous parviendrons à relever les défis qui nous attendent et à mettre du contenu derrière les valeurs que je viens d’évoquer".
"L’innovation et le développement comme objectifs"
Lui a succédé au pupitre le secrétaire général de la FFT Pierre Doumayrou. Avant de présenter son rapport moral relatif à l’année sportive 2020/2021, ce dernier a exprimé son "profond respect pour cette Fédération, pour le travail de tous les élus, de tous les salariés, des clubs, des comités et des ligues de la Fédération". Il a ensuite articulé son intervention autour trois grands axes : les résultats sportifs, l’activité fédérale du 1er septembre 2020 au 31 août 2021 et l’évolution des licences. Il a conclu son rapport ainsi : "Le rassemblement et l’engagement comme moyens, l’innovation et le développement comme objectifs, sont aujourd’hui les moteurs de notre action collective".
Pierre Doumayrou a présenté le rapport moral.
De son côté, après avoir présenté et soumis au vote les comptes de l’exercice clos au 31 août 2021 (approuvés à 94,74%), le trésorier général Jean-Luc Barrière a détaillé le budget 2021/2022, adopté à 93,58 % des voix, non sans avoir présenté le contexte et les éléments clés pris en compte pour son élaboration.
© FFT / Emilie Hautier
Jean-Luc Barrière a détaillé́ le budget 2021/2022.
Des élections partielles
À son tour, la présidente du Conseil supérieur du tennis (CST), Éliane Hébraud, est venue présenter le premier rapport d’évaluation de cette première mandature. Mais avant de s’atteler à cette tâche, elle a rappelé les missions de l’instance qu’elle dirige ainsi que son mode de fonctionnement.
© FFT / Emilie Hautier
Eliane Hébraud, président du CST.
Deux autres rapports ont également été présentés lors de cette assemblée statutaire : celui du médecin coordonnateur national Anne Gires et celui du président du comité d’éthique Franck Latty.
Des élections partielles se sont ensuite tenues. Dans un premier temps, les délégués du tennis français ont été invités à élire deux membres pour siéger au sein du Comité exécutif (Anne-Laure Arondel et Christian Forbin élus), puis dans un second temps, un membre a été choisi parmi six candidats pour intégrer la Commission fédérale des litiges (Clémence Hourdeaux élue).
"Associons les uns les autres notre passion, nos compétences et nos énergies"
Les délégués ont dû aussi se prononcer sur des propositions de modifications des statuts et règlements administratifs. Au total, les dix résolutions soumises ont été adoptées.
Enfin, présentées par Jean-Luc Barrière, les redevances fédérales 2023 (licences, cotisations statutaires, taxes de tournois et droits d‘engagement des équipes) ont été approuvées à 78,58 %.
Comme de tradition, le mot de la fin est revenu au président de la FFT, qui a lancé à la salle : "Notre projet d’avenir pour le tennis ne pourra réellement prendre corps que si nous associons les uns les autres notre passion, nos compétences et nos énergies. […] Du baby-tennis à nos équipes de France, de nos clubs à Roland-Garros, tout doit concourir au développement de notre discipline, à l’embellissement de notre image. […] Nous sommes réunis aujourd’hui parce que nous sommes TOUS le moteur de la Fédération Française de Tennis."
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