Nommée Directrice du tournoi de Roland-Garros jusqu’en 2024, Amélie Mauresmo a une grande histoire avec le tournoi. Une histoire qui va se poursuivre dans un rôle qu'elle endosse avec fierté et ambition...
Lire l'interview d'Amélie Mauresmo sur le site officiel : "Fière, honorée et ambitieuse"
Son histoire avec Roland-Garros...
"C'est en regardant le tournoi à la télévision, à 4 ans, que j'ai eu envie de jouer au tennis. Jeune, j'ai dormi dans le stade, au centre national d'entraînement. Les allées du stade étaient mon terrain de jeu. J'ai gagné le tournoi juniors, je me suis qualifiée pour le grand tableau à 15 ans, j'ai vécu tellement d'émotions dans ces lieux... Dans ma carrière, j'y ai connu des hauts et des bas. Peut-être qu'il y avait un trop plein d'émotions (Amélie Mauresmo a gagné deux titres du Grand Chelem, Wimbledon et l'Open d'Australie, mais n'a pas dépassé les quarts de finale à Paris).Et puis ensuite je suis venue sur le tournoi en tant que coach, consultante, spectatrice... Je crois que peu de personnes n'ont connu un spectre aussi large du tournoi. C'est un événement extraordinaire. Je vais donner toute mon énergie pour l'emmener plus loin."
Ses ambitions
"J'ai demandé à Gilles (Moretton) d'avoir un champ d'actions très large, au-delà du simple aspect sportif et des relations avec les joueurs et les joueuses ou les partenaires. J'ai envie d'être force de proposition dans d'autres sujets qui me tiennent à coeur, comme le remplissage du stade, l'éco responsabilité, l'environnement, la solidarité, le tennis-santé...Je veux pouvoir agir sur beaucoup de choses, sur les sessions du soir, même sur les cérémonies de récompenses. J'arrive avec humilité et ambition."
Amélie Mauresmo, une directrice pleine d'envie, d'idées et d'ambitions pour le tournoi !
Son "style"
"Comme dans tout ce que j'ai accompli dans ma vie, je veux être une directrice de Roland-Garros exigeante, libre, passionnée. Je veux être en recherche d'excellence. J'aimerais par exemple que le tournoi devienne le préféré de celui des joueurs et des joueuses. Je vais très vite aller à la rencontre des équipes d'abord pour observer, puis pour être force de proposition. Un travail formidable a été accompli ces dernières années, mais je veux qu'on sorte d'une certaine zone de confort et moi la première ! Comme je l'ai dit, j'ai pu voir beaucoup de facettes du tournoi et y porter un oeil critique. Je ne serai pas toujours d'accord avec Gilles (Moretton), avec Amélie (Oudéa-Castéra, la directrice générale de la FFT), mais je sens de la confiance.Je sais que je serai à la hauteur."
Gilles Moretton, le président de la FFT, et Amélie Oudéa-Castéra, la directrice générale, entourent Amélie Mauresmo, la nouvelle directrice de Roland-Garros.