Désireuse de savourer sa victoire et son premier quart de finale en Grand Chelem, mais aussi concentrée sur la suite de l'Open d'Australie, Alizé Cornet ne se donne pas de limite dans cet Open d'Australie.
Quel effet ça fait, ce premier quart de finale en Grand Chelem ?
Je ne pensais pas que ça pourrait être aussi bon, je veux vraiment apprécier ce moment. A la fin, je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. C’est un accomplissement, c’est un résultat que j’attendais depuis si longtemps... Cela représente beaucoup d’abnégation, de ténacité, des qualités que j’adore.
Racontez-nous ce match face à Simona Halep, vous êtes passée par plein de sentiments...
Aujourd'hui, il y avait de la souffrance sur le court, avec cette chaleur, ce "drama", c'était des conditions extrêmes. Mais je suis tellement positive depuis quelque temps. Je suis très fière de ne pas avoir lâché après mon trou d'air dans le deuxième set. Au début du 3e set, je me suis dit "allez on repart comme en 40". Je suis hyper bien dans la tronche, mais je me surprends physiquement aussi. Je suis assez robuste !
La suite, c'est Danielle Collins dans deux jours. Comment voyez-vous ce match ?
Je vais d'abord savourer cette victoire, j'attendais ce moment depuis si longtemps. Mais je vais continuer ma "routine" : tous les soirs je me couche en me disant "je vais gagner le tournoi". Ça fait du bien de se faire de l’auto-conviction positive.Contre Collins il pourrait y avoir du "drama" encore, elle est très intense, le niveau supérieur au mien, c’est une lionne (sourire). Mais je ne me fixe pas de limite. Le ciel est la limite comme on dit...