L'équipe de France de Billie Jean King Cup est à pied d’œuvre à Prague pour défendre son titre. La phase finale débute pour les Bleues ce lundi 1er novembre. Première impressions...
Quel est votre sentiment au moment de rejouer pour l'équipe de France, deux ans après le sacre en Australie ?
Caroline Garcia : Le temps nous a semblé long, bien plus long que deux ans en fait. Il s'est passé évidemment beaucoup de choses pendant cette période, depuis la victoire à Perth. On attendait ce moment avec impatience. C'est un honneur de pouvoir défendre notre titre, de revêtir le maillot de l'équipe de France.
Après les premiers entraînements, que pouvez-vous dire des conditions de jeu ?
Fiona Ferro : La salle est très grande, elle est superbe. On a tapé sur le central ce samedi matin, c'est une surface assez lente, avec un rebond assez bas, comme au tournoi d'Ostrava. C'est une surface neutre qui va nous convenir à toutes je pense.
© FFT / Loïc Wacziak
Fiona Ferro a pris ses marques sur le central de la O2 Arena de Prague ce samedi matin.
Julien Benneteau : Il faut féliciter l'ITF et les Tchèques, l'organisation est en tout point remarquable, l'hôtel où il y a les 12 équipes, le "training center", tout est parfait.Alizé Cornet : En plus, on nous a attribué le vestiaire des tenantes du titre qui est plus grand et le plus près du court central. On est dans le miel ! Bravo aux organisateurs.
© FFT / Loïc Wacziak
Alizé Cornet et Julien benneteau ont salué la qualité de l'organisation de la Billie Jean King Cup à Prague.
Qu'attendez-vous de cette nouvelle formule avec une phase de poules avant les demi-finales et la finale ?
Julien Benneteau : Forcément cela va être différent. Il faut d'abord se sortir de la phase de groupe, avec deux rencontres à gagner. Les deux numéros un de chaque équipe vont s'affronter, les deux numéros deux aussi. Il y a un super tie-break au 3e set du double. On s'attend à quelques surprises mais j'ai dit aux joueuses que j'étais sûr d'une chose : l'équipe qui va s'imposer à la fin va vivre de grandes émotions.
Le fait d'être tenantes du titre peut-il apporter un supplément d'âme sur le court ?
Alizé Cornet : On n'a pas besoin de ça, on se kiffe tellement entre nous. La flamme est toujours là !