4e série messieurs : la semaine "féérique" de Loïc Rivoallan

28 août 2022

4e série : la semaine "féérique" de Loïc Rivoallan | Fédération française de tennis

Venu "un peu par hasard" aux championnats de France, Loïc Rivoallan (ARA, 15/2) a remporté le titre en 4e série, après sa victoire en finale face à Jean-François Virepinte (Occitanie, 15/2). Une belle histoire !

Quand on lui parle de son titre de champion de France 4e série, Loïc Rivoallan (Auvergne-Rhône-Alpes, 15/2) éclate de rire.

"J’ai toujours un peu de mal à y croire, explique-t-il. Ça a un côté féérique, surtout dans ce lieu. Pour un joueur de tennis,  c’est exceptionnel de venir à Roland-Garros".

C’est en effet sur les prestigieux courts du stade Roland-Garros que le joueur du TC Sathonay Camp a battu ce dimanche 28 août Jean-François Virepinte (Occitanie, 15/2), en deux manches (7/5, 6/2).

Des finalistes avec le sourire.

© FFT / Patrick Boren

Des finalistes avec le sourire.

"C’était une belle finale, contre Jean-François, qui est un super joueur. C'était drôle parce que nous étions peut-être les deux plus anciens du tournois. On est venus avec nos enfants alors que d'autres venaient accompagnés de leurs parents ! Et même à notre petit niveau, il y a quand même de l’enjeu. Je vais parler comme les pros, mais il fallait rester concentré et jouer point par point (rires). Quand on lève la tête, qu’on voit le Lenglen, qu'on entend les applaudissements… il faut vite se reconcentrer sur ses bras et ses jambes" a souligné le lauréat 2022, âgé de 43 ans.

"Ce que j’ai trouvé super, c’est que la Fédé offre la même organisation pour les 4e, les 3e et les 2e série : les juges-arbitres, le stade, le nettoyage des terrains... En plus, il y avait un côté très convivial puisque on venait chacun de région différente et qu’on découvrait le stade ensemble. C’était une semaine extraordinaire, avec une ambiance géniale".

Une "seconde vie" au tennis

Ingénieur ayant passé plus de 20 ans chez Danone et désormais sur le point de reprendre une entreprise, le joueur connaît une nouvelle jeunesse sportive, lui qui a beaucoup pratiqué le tennis jusqu’à ses 15 ans, avant de partir en école d'ingénieur et de reprendre une licence 20 ans plus tard, du côté de Lyon.

"Je n’ai quasiment pas joué durant le Covid. Je me suis inscrit aux championnats un peu par hasard, je ne connaissais pas du tout le système. J’ai gagné l’Auvergne-Rhône-Alpes puis je me suis retrouvé là. Ça fait 2-3 mois que j’ai plus de temps et que je peux m’entraîner davantage. Dans mon club, tout le monde en parle, il y a un véritable petit engouement local... c'est vraiment une belle histoire".